{romance.)
Frappé du plomb meur trier, la sombre image
d'Une procbaine mort,
Me présage mon sort;
Mais bien, que succombant dans la fleur de mon age,
Et plein d'espoir dans l'avenir
II m'est bien glorieux de mourir
Sans regret je quitte la vie,
Je meurs pour la patrie.
Be nos soldats, toojours infatigables
J'ai vu les fails glorieux;
Leur zèle généreux
Avait rendu partout nos armes redoutables;
Et maintenant heureux je suis,
Je meurs quand a nos ennemis
Encor la victoire est ravie,
Je meurs pour la patrie.
Ami, adieu, rejoignez nos bannières,
Je ne les suivrai plus
Mais d'un coeur tout ému,
Je les bénis encore en fermant mes paupières
Adieu, retournez au combat,
Ne pleurez point sur mon trépas
Mon sort est bien digne d'envie,
Je meurs pour la patrie.
Adieu, et quand a la fin de la guerre,
Retournant au repos,
Yous rentrez au liameau
Fortez ma croix d'lionneur amiau pauvre père
Et"dites pour le consoler:
»Le fils, qui, de vous tant aimé,
Pour vous aurait donné sa vie,
Est mort pour la patrie!
D. G, HoraSiccama