En feuillant dans quelques paperasses quiensevelies
sous une couche de poussière, gisaient dans un coin oublié
du bibliothèque de mon père, je trouvais un fragment d'une
pièce d'un des plus grands écrivains Anglais, savoir Lord
Byrox.
Qui ne connaxt pas ce grand et noble écrivain, dont la
plume hardie trapait de si beaux et de si touchants récits.
On comprendra done aisément que je lisais avidement ce que
j'avais trouvémais quel fut mon étonnementpouvais-je
croire mes yeux; était-ce bien un Anglais qui trapait ces
mots et etait-ce bien un Anglais qui fcsait ressortir ainsi
la honte de son pays? Oui, mais ce n'était pas 1'Anglais
qui parlait, c'était le grand liomme qui eomprend le génie,
qui voit les vertus oix elles se trouventc'était l'homme
de coeur qui a compassion avec les malheurs, avec les
infortunes de ses concitoyens; cetait l'homme d'honneur
qui ne peut voir qu'on viole ainsi les lois humaines qui
doivent être celles de l'humanité, en torturant un homme
déja assez malheureux par toutes ses infortunes. II avait
compassion avec eet homme malheureux qui, tombé tout
dun coup du comble de lagloire, savait endurer avec le plus
grar.d calme, avec le plus grand sangfroid, mille angoisses,
mille offenses, mille tortures de ses bourreaux.