93 Mr. G. C'est vrai mon vieux. Tu ne devineras jamais ce qu'il arrivera. Pierre, [a partMa foi, je voudrais qu'il êut l'intention de crêver et de me faire un legs. Mr. G. Ne peux-tu pas deviner? Pierre. Nou Monsieur, ce m'est impossible. Mr. G. Ne peux-tu pas lire sur mon visage que je suis blessé? Pierre. a parteffrayéDiantre, serait-ce un spectre? On a vu plusieurs fois que les morts prenaient congé du monde de cette manicre. Mr. G. Ouimon vieux, ce petit cupidon, ce eoquin a tiré sur moi une de ses flèclies et m'a blessé justement au coeur. Pierre. Et que pensez-vous faire, Monsieur? Mr. G. Dame! je me marierai, sans doute. Pierre. a part) Oh, comme 9a sera dróle. Mr. G. Que dis-tu? Pierre. Que 9a me réjouil. Mr. G. Eh bieuva done vite chercher mes hardes. [Pierre sort) Maintenant je ferai un petit poëme pour ma fiancée. Je le ferai sur l'air des feuilles mortesje commence: Mon coeur se réjouit, j'entends parlcr ma chèrc, Je vais lui dire adieu, dans l'espoir du retour. (II parte) Eh bien, mon vieuxc'est bien, mais c'est tres bieu. Continuons

Tijdschriftenviewer Nederlands Militair Erfgoed

Almanak der Koninklijke Militaire Akademie | 1871 | | pagina 158