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Ah le souvenir de eet oiseau me tuera.
Scène V.
MONSIEUR GROGNA.RD, pleurantPIERRE.
Pierre, [entrant] Monsieur le peinire exécutera vos ordres.
Mais que vois-je, vous pleurez? Est-ce-que votre bien-
aimée vous envoic vous promener?
Mr. G. Non Pierre. Je pensais a mon pauvre serin. Ah,
je ne pourrai jamais me consoler de cette perte.
Pierre. Vous l'aimiez done bieneet oiseau?
Mr. G. Oui, je l'aimais plus que la vie, autant que j'aime
Angéline.
Pierre, [riant] Eh bien! pourquoi ne l'avez-vous pas épousé?
M'. G. Cela ne se pouvait pas car c'était un male.
Pierre. Ah! c'était bien dommage.
Scène VI.
Louis, [entrant préripitamment) Oh! mon oncle, je suis
devenu tout d'un coup tres riche, même beaucoup plus
riche que vous. Ahe'est a en devenir fou de plaisir.
Mr. G. [irritè] Je crois en effet que vous êtes fou. Est-
ce la une manière de me venir interrompre dans mes sou
venirs les plus doux Est-ce la une manière de témoigner
le respect que vous devez a votre oncle, de lui dire que
vous êtes fou de plaisir, d'etre plus riche que lui? Pour
quoi dites-vous cela?
Pierre. Oui, oui monsieur, votre oncle a raison, monsieur.
MONSIEUR GROGNARD, PIERRE, LOUIS.