101 Mr. G. (effrayé) Quoi! je pease que vous vous moquez de moi? Mmc L. Non, monsieur, je parle sincèrement. Mr. G. (sefforgant a rire) Oh! non, je ne vous crois pas. Vous avez l'liumeur moqueuse aujourd'hui. Scène V. Minette. Mr. Grognard, voici un petit paquet que l'on m'a remis pour vous. [Elle donne a Ml. G. un enorme papier sur lequel sont peints ses vers; puis elle sort). Mr. G. Ma chère Angéline je vous offre comme gage de mon amour les premiers fruits de ma veine poétique; j'espère que vous en userez en bonne sante. Mmc L. Monsieur, vous ne voulez done pas me croire? Je vous assure que je parle sincèrement. Mr. G. Oh non, Madame, ce n'est pas possible; je ne pourrai le croire. Mme L. C'est ponrtant vrai; votre neveu a été voire rival, mais il a été plus heureux que vous. Mr. G. regardant quelque temps Louis et s essuyant les yeuxEh bien, Louis, je vous pardonne, et vous aussi Angéline. Vous avez raison d'épouser ee beau jeune homme an lieu d'un vieillard. Venez sur mon coeur, ma chère enfant, je me contenterai désormais du titre de tuteur. Jc vous donne ma bénédiction et je vous demande la peimis- siou de venir demeurer et mourir chez vous. Louis. Quant au premier mon cher oncle, nous vous LBS PRECEDENTS, MINETTE.

Tijdschriftenviewer Nederlands Militair Erfgoed

Almanak der Koninklijke Militaire Akademie | 1871 | | pagina 167