154 faire publier ses poêmes, quand on n'a pas le sou. En outre, j'étais trop, j'étais trop entrainant, mes vers étaient trop magnétiquesvoyez-vous, (avec digiiité) je devenais un personnage fort dangereuxsurtout pour les fenimes. Enfin mes ennemis vous savez que chaque poète a ses ennemis m'ont tendu un piège; ils m'ont calomnié, passionnémentils m'ont brisé le coeur. Rosalie {sensible). Pauvre Joseph! Joseph. Puis, le coeur brisé, je me suis dit: Joseph mon garspa ne va pas ainsiil faut que tu cherches quel- que chose pour te nourir, parceque.... enfin il fallait matiger n'est-ce pas? Tes ennemis t'ont tiré par la fange, laisse-la, la poésie et cherche quelque service. Et maintenant ine voila ici. Rosalie. Et vous faites bien votre service, monsieur Joseph? Joseph. Que vous en dirai-je mon enfant. Parfois je suis distrait; ma foi qui ne l'est pas une fois? Et c'est parceque, voyez vous, c'est parceque je sens quelque chose ici {se battant la poitrine). Rosalie. C'est peut-être votre coeur brisé qui vous gêne? Joseph. Non. {a pari) Qu'elle a la tête dure, {haul) Non, ce n'est pas cela. Rosalie. Mais quoi done?

Tijdschriftenviewer Nederlands Militair Erfgoed

Almanak der Koninklijke Militaire Akademie | 1883 | | pagina 300