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faire publier ses poêmes, quand on n'a pas le sou.
En outre, j'étais trop, j'étais trop entrainant, mes
vers étaient trop magnétiquesvoyez-vous, (avec digiiité)
je devenais un personnage fort dangereuxsurtout pour
les fenimes. Enfin mes ennemis vous savez que
chaque poète a ses ennemis m'ont tendu un piège;
ils m'ont calomnié, passionnémentils m'ont brisé le
coeur.
Rosalie {sensible).
Pauvre Joseph!
Joseph.
Puis, le coeur brisé, je me suis dit: Joseph mon
garspa ne va pas ainsiil faut que tu cherches quel-
que chose pour te nourir, parceque.... enfin il fallait
matiger n'est-ce pas? Tes ennemis t'ont tiré par la
fange, laisse-la, la poésie et cherche quelque service.
Et maintenant ine voila ici.
Rosalie.
Et vous faites bien votre service, monsieur Joseph?
Joseph.
Que vous en dirai-je mon enfant. Parfois je suis
distrait; ma foi qui ne l'est pas une fois? Et c'est
parceque, voyez vous, c'est parceque je sens quelque
chose ici {se battant la poitrine).
Rosalie.
C'est peut-être votre coeur brisé qui vous gêne?
Joseph.
Non. {a pari) Qu'elle a la tête dure, {haul) Non, ce
n'est pas cela.
Rosalie.
Mais quoi done?