21
portante; elle semble pire qu'elle est pourtant je
suis heureux que c'est fini!" was 't antwoord.
»Fini? Quoi?"
»Le coin du bois est coupé, mon général."
Daar schoot het gesprek van den vorigen avond
mijn vader in 't geheugen.
«CommentMainchiska? Explique-toi. Parle!"
Ayant entendu dire, le capitaine B. hier soir, que
ce serait une impossibilité de couper les arbres la-bas,
l'idée me vint d'en faire l'épreuve. Je pris une hache
et je me glissai a travers les sawahs jusqu'au point
connu, ou. je commencai a couper les troncs.
»A deux heures, ce matin, j'entendis sonner le gong
dans le campong voisin, le cri d'alarme des Atjehnois.
»Une vingtaine d'arbres me restaient encore. Je
regardai autour de moi, je ne vis rien le bruit
avait cessé, et c'était plus fort que moi; je continuai
mon travail. Quelques moments après le bruit dans le
campong se renouvela, accompagné d'un grand cri.
»Je me sauve ventre a terre vers nos postes. En
courant je vois a quelque distance devant moi dix ou
douze de ces monstres bruns rampant sur la terre.
ft Immédiatement je me cache dans le padi. Une demi-
heure après environ, un cri formidable s'élève derrière
moi; les habitants du campong avaient vu le bois
abattu.
Je saute debout, je me lance a traversies Atjehnois
devant moi, dont celui qui était le plus prés recut un
coup de hache sur la tête; les autres furent stupéfaits.
Je cours de toutes mes forces, je traverse nos postes.
La je sentis un choc dans le bras gauche, le sang
coulait. C'était une balie amie, mon général.