Souvenir.
Je me soüviens encore les rires si sublimes
Et purs, qui éclataient de ta bouche joyeus',
Quand moi, en me trouvant dans la petite
[salle d'escrime
Un soir, en n'osant même regarder dans tes
[yeux
Je me vis usurpé par sensations secrètes;
Je nen savais la source, ni oil elles s'en iraient,
Mais qui me remplissaient d'une quietude compléte,
Dont rest'ra la mémoire pour jamais
[pour jamais.
Je me rappelle encore ces éclats, qui pénétrèrent
Jusqu'aux abris profonds de mon plus
[profond coeur,
Et ensuite, que les meditations arrivèrent,
Quand moi-même il me fallait détruire le
[bonheur
Aujourd'hui je n'ai rien qu'un souvenir supreme,
Un souvenir si doux, un souvenir lointain,
Mais qui pendant moments, pendant des
[heures même,
Fait fuir pour le bonheur le plus profond chagrin.
M.