Souvenir. Je me soüviens encore les rires si sublimes Et purs, qui éclataient de ta bouche joyeus', Quand moi, en me trouvant dans la petite [salle d'escrime Un soir, en n'osant même regarder dans tes [yeux Je me vis usurpé par sensations secrètes; Je nen savais la source, ni oil elles s'en iraient, Mais qui me remplissaient d'une quietude compléte, Dont rest'ra la mémoire pour jamais [pour jamais. Je me rappelle encore ces éclats, qui pénétrèrent Jusqu'aux abris profonds de mon plus [profond coeur, Et ensuite, que les meditations arrivèrent, Quand moi-même il me fallait détruire le [bonheur Aujourd'hui je n'ai rien qu'un souvenir supreme, Un souvenir si doux, un souvenir lointain, Mais qui pendant moments, pendant des [heures même, Fait fuir pour le bonheur le plus profond chagrin. M.

Tijdschriftenviewer Nederlands Militair Erfgoed

Almanak der Koninklijke Militaire Akademie | 1916 | | pagina 226