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la gauche (les Anglaisse jeta ainsi elle-mème dans le reti-an-
chement des ennerais et saisit deux batteriesl'autre colonne,
n'étant pas en état de la soutenir, retourna dans le camp avec
une perte considerableune vive canonnade des deux cótés
en fut la consequence et continua jusqu'a la nuit.
Le matin suivant, elle fut recommencée et dura sans inter
ruption jusqu'au soirnous perdimes beaueoup de monde, nos
ouvrages souffrirent considérablement, mais par dessus tout
notre artillerie, dont la plus grande partie fut démontée; durant
la nuit nous réparames les ouvrages, mais quelques canons
seulement en état d'agir furent remontes, Parmi toutes les
troupes la plus grande partie Indienne montrèrent le plus
grand courage et sang-froid, particulièrement celles de l'artil-
lerie. II fut naturel de prévoir une attaque générale; les
ordres furent donnés afin de prévenir une surprise et d'etre
prêt de toute part.
Je fus sur le 26, une heure avant le jour, a la place de l'as-
saut, et j'eus une entrevue avec le Gén ér al Jamei; quelques
instants après, de grands cris et un feu de mousqueterie sur
notre droite annonpa que l'attaque avait lieu; le feu de la
mousqueterie devint général, mais les ennemis pénétrèrent im-
médiatement dans le retranchement. La confusion se mit par
mi les troupes de l'intérieur, qui fut augmentée, ne faisant
pas encore jour; néanmoins par les grands efforts des officiers
les soldats 11e se retirèrent pas et restèrent fermestrois temps
différents je réussis a arrêter leur retraite, sur quoi ayant
alors fait battre le pas de charge, ils retournèrent de quel
ques pas; sur le même temps l'artillerie légere fit un effort
qui lui couta cher; la cavalerie qui recut ordre de charger,
ne put exécuter ce mouvement, parceque l'infanterie, avan-
pant avec confusion, tirait sur tous les cótéselle était prête
a fuir quand une retraite générale fut oi'donnéetandis que
cela avait lieu, l'ennemi nous tournait sur notre gauche et at-
taqua Campong Malayoeles batteries destinées a couvrir
notre retraite, accomplirent leur devoir tolérablement bien,
mais ne prévinrent pas l'ennemi de pénétrer; alors les
Zonder dat men zich veroorloven zal om op het bovenstaande stuk de
