505 un officier a Fobservatoireil ra'apprit que Fennemi avait construit une batterie de vingt pièces de 18, a 350 toises de nos redoutes, et un épaulement ou étaient places huit mortiers. •Ie me disposais a en faire le rapport au Gouverneur lors- que je le vis arriver a mon poste; il m'écouta avec beaucoup d'attention, et s'approchant de Fobservatoire pour se convain- ere de ce que je lui apprenais, il fut a raison de sa nom- breuse suite remarque par Fennemi qui alors eommenea un feu extrêmement vif et l'obligea de se retirer. Ce fut avec plaisir que je donnai l'ordre de riposter a cette attaquece n'était pas le moment de se livrer aux reflections qui n'entrainent ordinairement que des eontrariétès. Je ne voyais que mon ennemi, et il était urgent de l'anéantir. Un quart d'heure de feu de nos redoutes suffit pour lui faire dis- continuer le sienil est a croire que ses batteries n'étaient point encore achevées puisqu'il ne fit jouer que sept pièces. Voyant que Fennemi ne tirait plus, je donnai l'ordre d'ar- rêter aussi notre feu, mais avec injonction expresse aux chefs des batteries de tirer sur les ouvriers de Fennemi qui pour- raient être découverts quelque petit qu'en fut même le nom- bre, ce qui lui fit suspendre ses travaux. II n'y ent plus d'hostilités do part et d'autre pendant le restant de la journée. [Hierop volgt hetgeen in 3 der Bijlagen van deze me morie reeds vermeld is.] En effet le lendemain a trois lieures du matin, ces trois compagnies se mirent en marcheelles arrivèrent sans obstacle l'une a la droite de la batterie et les deux autres a la gauche, a la distance de portee de fusila la pointe du jour les chas seurs, au pas de charge, s'emparèrent de la moitié de la batterie tandis que les grenadiers étaient aux prises avec les Anglais et que des broussailles trés épaisses les empêchaient de pénétrer de leur cóté dans l'autre partie de leur batterie, L'ennemi n'avait qu'un bataillon sur ce point; nos trois compagnies l'avaient mis dans une déroute complete, mais un de ses soldats, qui s'était refugié sur un arbre, parvint a donner a son chef connaissance de Finfériorité de nos torces. Le bataillon se rallia si promptement qu'il attaqua

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Indisch Militair Tijdschrift | 1879 | | pagina 516