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en 5 veldbatterijen, w.o. eene afdeeling van 3 snelvuurbatterijen
van 75 m.M. 1)
De terreingesteldheid van het operatietooneel, de provincie Pe-
tsjé-li, blijkt duidelijk uit het volgende:
„La terre du Pe-tché-li est formée d'une sorte de limon jau-
natre, éminemment propre a la culture et qui fait la richesse
du pays, du reste admirablement cultivé. Ce limon, trés dur en
hiver, forme en été, aussitöt qu'il pleut, une boue extraordinaire
qui recouvre tout le pays. II n'y a pas, en effet, un seul caillou
dans la plaine.
Cette absence de cailloux et aussi l'indifférence de l'adminis-
tration chinoise font qu'il n'existe pas, au Pe-tché-li, de routes
réellement dignes de ce nom, sauf pour ia traversée de quelques
cols montagneux et dans les environs immédiats de Pekin oü
l'on rencontre quelques grandes routes dallées, notamment celles
qui conduisent aux tombeaux impériaux a Toung-ling (tombeaux
de l'Est) et a Si-ling (tombeaux de l'Ouest).
Quant aux routes mandarines, elles sont loin d'etre toujours
praticables. Ce sont de véritables dignes, construites contre les
inondations, s'élevant de 3 a 4 m. au-dessus de la plaine, mais
souvent pffondrées ou éboulées au point de ne pas présenter une
voie suffisante pour une charrette ordinaire.
Les autres voies de communication sont les chmnins de terre
praticables seulement pendant la saison sèche, qui relient entre
eux les différents villages et dont le tracé est fort mal défini.
Les Chinois, en effet, ont l'habitude, comme les nomades, de
toujours couper en droite ligne quand les circonstances le per-
mettent, sans trop s'occuper des cultures ou de la propriété
d autrui. U en résulte que la plupart des itinéraires un peu
fréquentés sont constamment coupés de profondes tranchées,
creusées par les riverains dans le but de dériver sur le champ
du voisin la circulation qui menace le leur.
Loisquon se rapproche de la région montagneuse, les choses
changent d aspect, mais sans beaucoup s'améliorer; les chemins
suivent les ravins au fond desquels coulent les cours d'eau et
(1) Een en ander is ontleend aan: Variel. La Campagne de Chine (1900 1901) et
le matóriel de 75. Revue d'Artillerie, tome 59, blz. 413 en tome 60, blz. 5.
