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Une telle affirmation, ccntraiiement a ce que prétendent des esprits
superficieis, ne renferme nullement en soi la negation de la valeur
des facteurs moraux, c'est-a-dire des facteurs „divirs', que Napoléon
énumère dans son image si frappante du „Génie de la Guerre".
Certes, la „partie divine" jouera toujours un röle de premier plan et
restera toujours a la base de toutes nos combinaisons comme a celle des
résultats de nos entreprises. L'homme, en particulier, avec son imagination
et ses nerfs si sensibles, sera bien toujours, comme Ie dit Ardant du
Picq, 1'„instrument premier du combat" et la qualité maitresse du chef
sera' de'savoir conduire eet instrument fragile, a travers les épreuves
épouvantables de la guerre, en le préservant des atteintes capables de
briser de manière définitive la volonté qui l'anime.
Mais qu'on se souvienne qu'il n'est pas de volonté qui puisse résister
aux effets accablants de la machine: quelque forte que soit la volonté, cette
machine la courbera fatalement sous ses coups, temporairement tout au moins.
Aussi, a l'avenir, qu'on le veuille ou non, c est au travail de 1 agent
neutralisant que l'assaillant devra demander la défaillance temporaire du
fantassin adverse, nécessaire a sa progression, et c'est cette défaillance
qu'il devra apprendre a exploiter.
II devient done indispensable que l'instruction de l'infanterie soit pour-
suivie pratiquement dans ce sens, c'est-a-dire que nous changions nos
méthodes de manière radicale en habituant notre infanterie a 1 exploitation
des effets de la neutralisation, en la faisant s'exercer sur un terrain ou
seront matérialisés ces effets."
Ter staving van deze stelling bespreekt de generaal Passaga de „Raisons
pour lesquelles les armes de l'infanterie de l'attaque sont dominés par
celles de la défense".
Hij zegt dan o. a.
,Mais, quelques nombreuses et puissantes que soient les armes a tir
rapide dont on aura doté les fantassins de cette première ligne, on ne
saurait attendre d'elles seules, dans le cas général de la bataille, une neu
tralisation de nature a permettre la progression.
En effect, bien qu'identiques a celles de l'attaque, les amies a tir rapide
de l'infanterie de la défense domineront toujours celles de 1 infanterie de
l'attaque, parceque l'assaillant est mis dans des conditions de tir parti-
culièrement lamentables
Dit geldt voor de in eerste lijn gebrachte infanterie wapens; te
voren heeft hij betoogd, dat zoodra de eigen voorste afdeelingen den
verdediger tot op 600 M. zijn genaderd, het in de meeste terreinen met
mogelijk zal zijn, met infanteriewapens over die afdeelingen heen te
schieten
Die „conditions de tir lamentables" wijt hij aan de physieke vermoeid
heid der aanvallende infanterie bij het met sprongen voorwaartsgaan, aan
de onmogelijkheid om een goede plaats uit te zoeken bij het zich neer gooien,
de onmogelijkheid om mitrailleurs op vasten drievoet „la faucheuse sans
nerfs l'arme la plus terrible qui soit" in voorste lijn mede te nemen en
de omstandigheid dat de aanvaller schiet op voor hem in den regel on
zichtbare doelen.
Hij trekt dan de volgende conclusie:
Dans le cas général d'une attaque de front confre un ennemi en posi
tion, les armes a tir rapide de l'infanterie assaillante en première ligne ne
peuvent que servir a compléter, éventuellement, les effets des autres agents
neutralisant, ou a parer aux contre-atfaques possibles."
Wij vestigen de aandacht op de woorden „attaque de front en en po
sition" in deze gevolgtrekking en wijzen erop dat de schrijver later nog
hier aan toevoegt dat, indien het verdedigend front hiaten vertoont of
bezet wordt gehouden door „un adversaire désorganisé" de omstandighe-
den'zich ten gunste van den aanvaller kunnen wijzigen.
Uit de verdere inhoud van het artikel blijkt dan ook steeds meer dat
schrijver, waar hij spreekt over „ce cas général du combat' daarbij steeds