264 Une telle affirmation, ccntraiiement a ce que prétendent des esprits superficieis, ne renferme nullement en soi la negation de la valeur des facteurs moraux, c'est-a-dire des facteurs „divirs', que Napoléon énumère dans son image si frappante du „Génie de la Guerre". Certes, la „partie divine" jouera toujours un röle de premier plan et restera toujours a la base de toutes nos combinaisons comme a celle des résultats de nos entreprises. L'homme, en particulier, avec son imagination et ses nerfs si sensibles, sera bien toujours, comme Ie dit Ardant du Picq, 1'„instrument premier du combat" et la qualité maitresse du chef sera' de'savoir conduire eet instrument fragile, a travers les épreuves épouvantables de la guerre, en le préservant des atteintes capables de briser de manière définitive la volonté qui l'anime. Mais qu'on se souvienne qu'il n'est pas de volonté qui puisse résister aux effets accablants de la machine: quelque forte que soit la volonté, cette machine la courbera fatalement sous ses coups, temporairement tout au moins. Aussi, a l'avenir, qu'on le veuille ou non, c est au travail de 1 agent neutralisant que l'assaillant devra demander la défaillance temporaire du fantassin adverse, nécessaire a sa progression, et c'est cette défaillance qu'il devra apprendre a exploiter. II devient done indispensable que l'instruction de l'infanterie soit pour- suivie pratiquement dans ce sens, c'est-a-dire que nous changions nos méthodes de manière radicale en habituant notre infanterie a 1 exploitation des effets de la neutralisation, en la faisant s'exercer sur un terrain ou seront matérialisés ces effets." Ter staving van deze stelling bespreekt de generaal Passaga de „Raisons pour lesquelles les armes de l'infanterie de l'attaque sont dominés par celles de la défense". Hij zegt dan o. a. ,Mais, quelques nombreuses et puissantes que soient les armes a tir rapide dont on aura doté les fantassins de cette première ligne, on ne saurait attendre d'elles seules, dans le cas général de la bataille, une neu tralisation de nature a permettre la progression. En effect, bien qu'identiques a celles de l'attaque, les amies a tir rapide de l'infanterie de la défense domineront toujours celles de 1 infanterie de l'attaque, parceque l'assaillant est mis dans des conditions de tir parti- culièrement lamentables Dit geldt voor de in eerste lijn gebrachte infanterie wapens; te voren heeft hij betoogd, dat zoodra de eigen voorste afdeelingen den verdediger tot op 600 M. zijn genaderd, het in de meeste terreinen met mogelijk zal zijn, met infanteriewapens over die afdeelingen heen te schieten Die „conditions de tir lamentables" wijt hij aan de physieke vermoeid heid der aanvallende infanterie bij het met sprongen voorwaartsgaan, aan de onmogelijkheid om een goede plaats uit te zoeken bij het zich neer gooien, de onmogelijkheid om mitrailleurs op vasten drievoet „la faucheuse sans nerfs l'arme la plus terrible qui soit" in voorste lijn mede te nemen en de omstandigheid dat de aanvaller schiet op voor hem in den regel on zichtbare doelen. Hij trekt dan de volgende conclusie: Dans le cas général d'une attaque de front confre un ennemi en posi tion, les armes a tir rapide de l'infanterie assaillante en première ligne ne peuvent que servir a compléter, éventuellement, les effets des autres agents neutralisant, ou a parer aux contre-atfaques possibles." Wij vestigen de aandacht op de woorden „attaque de front en en po sition" in deze gevolgtrekking en wijzen erop dat de schrijver later nog hier aan toevoegt dat, indien het verdedigend front hiaten vertoont of bezet wordt gehouden door „un adversaire désorganisé" de omstandighe- den'zich ten gunste van den aanvaller kunnen wijzigen. Uit de verdere inhoud van het artikel blijkt dan ook steeds meer dat schrijver, waar hij spreekt over „ce cas général du combat' daarbij steeds

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Indisch Militair Tijdschrift | 1925 | | pagina 62