exclusif des unités automobiles commandées par la Commission régulatrice et des véhicules automobiles isolés. Disons, en passant, que, sans cette simple petit mesure, et personne de ceux qui étaient la-bas n'en donnera le démenti c'en était fait de Verdun! La route, en effet, qu'on avait bien été obligé de prendre telle qu'elle était, avait, dans ses meilleurs endroits, 7 mètres de largeur et on ne put jamais l'élargir davantage. 11 est évident que, dans ces conditions, si Ton y avait laissé passer les chevaux, c'était l'arrêt fatal de tout. La route ainsi gardée était, ensuite, divisée en plusieurs cantons, système qui favorise la surveillance ainsi que l'entretien. Elle était ainsi assimilée, avec sa circulation montante et descendante, a une voie ferréé, chaque canton ayant une lon gueur de 15 kilomètres environ. Tous les moyens d'action étaient centralisés entre les mains d'une seule autorité: celle du Commissaire régulateur. Celui-ci fixait les régies de la circulation, déterminait les plans de transport, établissait les graphiques de marche, désignait d'accord avec le commandement, des centres de chargement et de déchargement, enfin répartissait les formations de travailleurs chargés, soit d'apporter la main-d'oeuvre nécessaire dans ces centres, soit d'assurer l'entretien de la route. Le Commissaire régulateur élait relié téléphoniquement avec tous ses chafs de canton. Ceux-ci, officiers, ayant sous leurs ordres un assez nombreux personnel, faisaient j a 1 o n n e r et f 1 c h e r les routes, organisaient, lorsqu'il y avait lieu ia circulation transversale, remédiaient aux interruptions de circulation dues a de fausses manoeuvres ou a des accidents. Pour les accidents, un service spécial, comprenant plusieurs équipes qui se relayaient jour et nuit, était chargé des dépannages. in landen, waar geen of weinig parallelwegen zijn, b. v. Ned. Indië, zal in geval van oorlog een dergelijke regelingscommissie reeds bij veel kleinere transporten moeten worden ingesteld en zeer zeker in die gevallen, waarvan dezelfde wegen door infanterie, cavalerie, autotransporten gebruik moet worden gemaakt. Voor Ned.-Indië geldt dit in het bijzonder, daar meestal het zijterrein (sawah's bergterrein) voor eenig verkeer vrijwel onbruikbaar is. Het spreekt vanzelf, dat een dergelijke regelingscommissie dikwijls nauw contact moet houden met de commissie, die het spoorweg vervoer regelt. Dat bovenbesproken principes en regelingen van den Franschen autodienst, welke aan de praktijk zijn getoetst, dan wel uit de praktijk zijn ontstaan en daarom goed hebben voldaan nog vol strekt geen gemeen goed zijn moge blijken uit de korte mede- deelingen omtrent het gebruik van motorvoertuigen bij manoeuvres van 2 divisies van het Zwitschersche leger in 1924 voorkomende in de Algemeine Schweizerische Militarzeitung van 4 Juli 1925. 782

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Indisch Militair Tijdschrift | 1925 | | pagina 50