„Harderwijksche k. kbulle" placht te spreken. Van daar ook het
spotversje:
Door het werfdepot zou de stad intusschen nog meer bekendheid
verkrijgen, inzonderheid „over de greppel" (de Duitsche grens)
als vluchthaven voor militairen met de bekende Ehrensache, ais
vergaarbak voor de schipbreukelingen der maatschappij en als
voorportaal der stad (Batavia) die wegens de groote sterfte het
soldatenkerkhof genoemd werd. Henri Havard, die zich tijdens de
eerste Atjeh-expeditie te Harderwijk bevond, schreef er van:
„On avait élevé les primes, en même temps qu'armé et équipe
en hate tous ceux qu'on pouvait envoyer la-bas. Aussi était-ce dans
Harderwijk un va-et-vient continuel. La Néerlande, sachant les
terribles vicissitudes par lesquelles passent la-bas ces pauvres sol-
dats, envoie-t-elle dans les Indes fort peu de ses enfants et beau-
coup d'etrangers. L'armée coloniale, en effet, se compose de gens
empruntés a toutes les nationalités. On y trouve des Allemands
et des Beiges, des Russes et des Espagnols, des Italiens et des
Francais; des Francais surtout en ce moment. Beaucoup de pauvres
gargons auxquels la patrie est fermée s'en vont chercher, dans une
transportation volontaire, des ressources et des moyens d'existence,
que l'Europe leur refuse. lis portent la-bas l'insouciance et la
bonne humeur, qui sont notre patrimoine indestructible. lis partent
nombreux pour cette terre inhospitalière. Combien en reviendront?"
Slot volgt).
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Harderwijk is een stad van negotie
Men verkoopt er blauwbessen, bokkings en
bullen van promotie.