door de wetenschap, dat een ernstige verwonding in het onher
bergzame woestijngebied niet meer een langzame dood beteekende.
Ik kom in de verleiding om hier weer te geven het verhaal van
een officier, die den slag van Fès el Bali medemaakte:
„Dans la bataille qui fait rage, des tirailleurs sénegalais, des
Algériens, des Marocains, des officiers sont touchés. Nul ne restera
entre les mains des dissidents. Cela, non! car un sort horrible leur
serait réservé.
Le groupe Colombat arrive au poste de Bibane et Ie ravitaille.
II revient a sa base dans une manoeuvre splendide. II ramène ses
blessés et ce sont eux qui maintenant ont toute notre sollitude.
Sous les tentes, aménagées de Fès el Bali, ils sont rassemblés
pour le départ vers barrière, vers Ie repos et la guérison.
A deux cents mètres des tentes du groupe sanitaire on a aménagé
un terrain d'atterrisage. Grand comme un mouchoir de poche, ce
terrain! Mais l'espace dont on dispose est réduit sur ce mameion.
Sur ce petit terrain des petits avions viennent se poser doucement,
d'un vol ralenti comme celui des grands oiseaux du pays, qui
arrivent au sol toutes ailes déployées.
Le médecin-major leur ammène ses blessés un a un. Et les
petits avions les enlèvent, les emportent a leurs grands frères, aux
limousines sanitaires qui les attendent plus loin, a 20 km. de la,
au camp plus vaste, aménagé pour les gros appareils, a Ain Dory.
Les limousines reQoivent leurs précieux chargements et se'n-
lèvent dans les airs, emportant vers Fez, vers Ouessan, parfois
même vers Rabat, les êtres douloureux qui leur sont confiés.
Les puissants appareils filent trés vite et trés haut. Pas de
secousse, pas de ces cahots affreux, qui arrachent des cris aux
torturés. Le mouvement est ouaté. L'avion glisse dans l'air trés
souple, franchit en quelques minutes les 80 km. qui séparent Ain
Dory de Fez et viennent atterrir dans un bond, le seul cahot du
voyage.
Et voici la dernière étape. Des automobiles sont alignées sur
le terrain. Dés qu'un „sanitaire" apparait, l'une d'elles se détache.
Elle recoit a son tour les blessés, puis se hate vers l'höpital.
En quelques minutes, des bords de l'Ouergha, le blessé est
transporté a Fez."
Ziet hier geen fantasie, doch werkelijkheid, reeds in 1924 be
leefde werkelijkheid.
Painlevé kon dan ook in Juni 1925 in de Chambre des Député's
met trots verklaren: „Le transport des blessés par avions functionne
a merveille et c'est tout a l'honneur des pilotes et du personnel
sanitaire, auxquels je tiens a rendre particulièrement hommage.
Nos braves soldats sont certains de recevoir dans les hospitaux
la bas les soins les plus diligents. II faut que leurs families sont
rassurées".
En de Inspecteur-generaal Dr. Toubert kon rapporteeren: „les
pilotes, dont le dévouement est si affectueux et les attentions qu'ils
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