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1). Le succès du traitement repose sur la rapidité et sur Ie perfectionnement
de l'évacuation sur les centres chirurgicaux les plus proches.
2). La conception d'une formation spécialisée, au point de vue chirurgical,
doit forcément, dans la guerre de mouvement, s'appuyer sur les enseignements
fournis par la Grande Guerre.
3). Etant données les caractéristiques de la guerre de mouvement, les
types d'höpitaux chirurgicaux de campagne de la dernière guerre paraissent
trop compliqués; il y a done lieu de proposer comme formation plus mobile
le groupe chirurgical motorisé, mobile et interchangeable.
4). La dite unité constituera un service de corps d'armée, intermédiare
entre les services d'extrême avant-garde, des divisions et ceux déja plus
fixes de l'armée.
5). Pour l'accomplissement de ses fonctions, elle s'installera dans le voi-
sinages immédiat de l'höpital de campagne ou d'édifices réquisitionnables
selon les cas et elle disposera de moyens de transport convenables.
6). La formation chirurgicale proposée sera modifiée autant que possible
d'après les circonstances de la guerre et surtout de la nature du terrain.
Elle doit en tout cas être souple ét légere.
IV. Les aliments conserves faisont partie de la ration délivrée soit en
temps de paix, soit en campagne; leurs modes de preparation, leur analyse.
Conclusions
Préparation et conservation.
1). Vu la grande importance des conserves dans l'alimentation du soldat, Ia
première condition que ces aliments doivent remplir est une bonne conservation.
2) Pour garantir cette bonne conservation, il est nécessaire que
a. les produits employés a la préparation (viande, farine, produits de mouture,
lait, etc.) soient de première qualité
b. pendant la préparation des conserves, la plus grande propreté soit ob-
servée
c. tout en respectant les qualités organoleptiques et les principes essentiels
la stérilisation soit compléte. Si la stérlitsation n' est pas possible, la dessicca-
tion (pain, soupe, etc.) doit être suffisante.
3). A 1' exception du sel de cuisine et du salpêtre a dose minime, tous les
agents conservateurs doivent être interdits.
4). Pour avoir toute garantie, la date de fabrication doit être estampée sur
le couvercle en métal ou imprimée sur les emballages d'autre nature.
Analyse.
5). Comme, dans Pétat actuel des choses, les procédés d'analuse différent
de pays a pays, il serait souhaitable de voir s'unifier les méthodes d'analyse
en usage dans les diverses armées et voir ces méthodes publiées soit dans
les formulaires pharniaceutiques en usage, soit dans d'autres documents mis
a la disposition des pharmaciens militaires.
6). Le controle des aliments conservés formant les approvisionnements des
armées doivent, en principe, être confiés
a. pour la partie bactériologiqüe et pourl'appréciation de la valeur nutritive,
a un bactérioloque et a un médecin hygiéniste
b. pour la partie chimique, aux pharmaciens chimistes spécialement qualifiés.
V. Etude comparée de I' organisation dans les différentes armées de terre,
de mer et de l' air, des services dentaires.
Conclusions
1) Dans toute armée, la création d'un service odonto-stomatologique es
desirable.