Toch werden NAPOLÉON's brieven steeds hartstochtelijker en wenschte hij dat Josephine bij hem zou komen in Italië. Soms antwoordde zij met enkele regels om hem gerust te stellen; maar zin om Paris te verlaten en naar Italië te gaan had zij niet. „Napoléon, qui attend, qui espère, qui enrage, lui que torturent „la jalousie, Finquiétude, le désir, écrit lettre sur lettre. Que „fait-elle que pense-t-elle C'est done qu'elle a pris un nouvel „amant; de dix-neuf ans sans doute S'il était vrai crains „le poignard d'Othello „Et elle, souriant, avec son petit zézaiement créole: II est dröle, „Bonaparte Daarom hield zij zich ziek; maar ook dat hielp niet afdoende. Want NAPOLÉON had Joseph naar Paris gezonden om haar ver trek te bespoedigen. Wat nu „Une maladie, cela est vieux, mais „une maladie qu'occasionne un commencement de grossesse, cela „est excellent." En nauwelijks had NAPOLÉON de heuglijke tij ding vernomen of hij was in de wolken1) 1038 „Ma vie est un caucliemar perpétuel. Un pressentiment funeste m'°- „empêche de respirer. Je ne vis plus, j'ai perdu plus que la vie, plus „que le bonheur, plus que le repos; je suis presque sans espoir. Je „t'expédie un courrier. II ne restera que quatre heures a Paris et puis „m'apportea ta réponse. „Ecris-moi dix pages: cela seul peut me consoler un peu. Tu es malade. „tu m'aimes, je t'ai affligée, tu es grosse, et je ne te vois pas. J'ai tant „de torts envers toi que je ne sais comment les expier. Je t'accuse de „rester a Paris, et tu y étais malade. Piardorme-moi, ma bonne amie; „l'amour que tu m'as inspiré m'óte la raison; je ne la retrouverai „jamais. „L'on ne guérit pas de ce mal-la. Mes pressentiments sont si „funestes que je me bomerais a te voir, a te presser deux heures sur „mon coeur et mourir ensemble. Qui est-ce qui a soin de toi J'- „imagine que tu as fait appeler Hortense; j'aime mille fois plus cette „aimable enfant depuis que je pense qu'elle peut te consoler un peu. „Quant a moi, point de consolation, point de repos, point d'espoir „jusqu'a ce que, par une longue lettre, tu m'expliques ce que c'est que „ta maladie et jusqu'a quelle point elle doit être sérieuse. Si elle est „dangereuse, je t'en préviens, je pars de suite pour Paris „Ma bonne amie, aie soin de me dire que tu es convaincue que je t'aime „au dela de tout ce qu'il est possible d'imaginer; que tu es persuadée „que tous mes instants te sont consacrés, que jamais il ne passé une „heure sans penser a toique jamais il ne m'est venu dans l'idée de „penser a une autre femme; qu'elles sont toutes a mes yeux sans „grace, sans beauté et sans esprit; que toi, toi tout entière, telle que je te „vois, que tu es, pouvais me plaire et absorber toutes les facultés de „mon ame que mes forces, mes bras, mon esprit sont tout a „toi; que mon ame est dans ton corps, et que le jour oü tu aurais „changé, ou le jour oü tu cesserais de vivre, serait celui de ma mort Tu sais que jamais je ne pourrais te voir un amant, encore „moins t'en souffrir un: lui déchirer le coeur et le voir serait pour moi „la même chose Je suis sur et fier de ton amour. Les mal heurs sont des épreuves qui nous décèlent mutuellement la force de Arthur-Lévy, a.b., blz. 110 e.v.

Tijdschriftenviewer Nederlands Militair Erfgoed

Indisch Militair Tijdschrift | 1935 | | pagina 10