bijlage i2. Zie pag. i2j. GELDERMALSEN AAN HEINSIUS (Archief Heinsius 749) St. Hubert Lil, 1 Aug. 1702 Monsieur, j'ecris les nouvelles de ce qui s'est passé ici depuis hier au soir a Mr. Ie Greffier; par la Monsieur vous en aurez connaissance, je dois y ajouter deux choses particulieres, l'une que je commence a m'apercevoir que les humeurs de nos deux generaux les contes de Marlborrouw et Athlone n accordent pas entierement1), quoique l'un et l'autre fasse des efforts pour etre bien ensemble; le premierest bien plus chaud que le second, par ou de jour en jour il fait plus sentir q'il est le general ici, au lieu que a Nimwegen il ne vouloist faire que ce qui seroit conclu par les generaux de 1'etat; si cependant il ne pousse pas les choses plus loin q'il n'a fait jusques ici le mal n'est pas grand, mais j'ai l'honneur de vous le communiquer par avance, comme une chose que je commence a craindre. L'autre article est que l'on commence a avoir une assez grande opinion de la force des ennemis, qui est mesme fondé sur la marche q'ils font, en nous approchant de si pres, si cela est ainsi, je tire cette conclusion que nous aurons peine a former un siege, car ce que l'on peut tirer de Maestricht et ce que le Baron de Heyde peut (conduire) n'est pas suffisant pour entreprendre un siege pour peu q'il soit important, il faudrait encore un detachement conside rable de ce corps ici. Comme j'ecrivais celle ci Monsieur Atlone me fit de- mander, il me communiqua que Milord Marlborrouw lui avoit fait dire q'il croioist que l'on feoist mieux de marcher demain par de la Peer au lieu de passer le ruisseau mentionné dans ma lettre a monsieur le Greffier; si nous prenons ce dernier parti de necessité il i aura un combat, ou bien les ennemis seront obligé de retoumer a la Meuse, ce dernier parti ne nous accommoderoist pas, et sur l'autre Milord Atlone ne trouve pas bon de se determiner sans l'avis des generaux, demain a grand matin il faudra se determiner la dessus et j'espere q'il plaist a Dieu qu'on prendra le bon parti pour le service de l'etat. Je suis Monsieur Votre tres humble et obeissant serviteur (Van Borsele van Geldermalsen) Het gecursiveerde is onderstreept, w.s. door Heinsius. 706

Tijdschriftenviewer Nederlands Militair Erfgoed

NIMH | 1956 | | pagina 746