bijlage ij. Zie pag. 147. EXTRAIT D'UNE LETTRE ÉCRITE DE HULST EN DATE LE 31 AOUT 1702 (Geschreven door de Heer Wassenaar, Groot-baljuw van Hulst aan de brigadier Colyear; bijlage bij een missive van brigadier Tschamer aan de Staten-Generaal uit Bergen op Zoom, 1 Sept. 1702) (St.Gl 4474) 1 Que les bourgeois ny les paysans ne sont nullement disposés a travailler, ni a donner les secours necessaires, et q'il fallut les y mener l'épée dans les reins. 2 Q'il leur manque d'ingenieurs et de canonniers, le seul q'ils avoient de ces premiers ayant été blessé. 3 Notre poudre n'est que médiocre, et nos canons sur leurs derniers affuts, nous n'avons plus de cartouches. 4 II nous manque des fusils, car il y en a deja beaucoup de crêvés. 5 II nous faudroit outre le detachement de joo hommes envoyé de Bergen op Zoom et celui de Zeelande de 240 hommes encore pour le moins deux bataillons, les ennemis faisant une batterie du coté de St Janssteen, et il y a de leurs troupes qui s'avancent de ce cöté la, et par la ils pourront attaquer le Verre kijker, enfin ils disent qu'ils auront la ville quant ils y perdront tout leur monde, jugez par la si nos besoins ne doivent pas etre grands et puissants. 6 Vous savez que le petit kijkuit a été pris, apres une tres bonne défense des nötres, mais l'endroit est si petit qu'il ne pouvoit pas tenir; ils y ont perdus considerablement tant officiers que soldats, en suite ils attaquèrent le grand kijkuit, mais ils y ont été si bien recus apres deux heures d'attaque, qu'ils se sont contentés de loger derrière la digue entre les deux forts, ils ont fort travaillé la nuit et se sont tenus quoi, les choses a eet egard sont dans la mesme situation, mais les apparences sont qu'ils nous attaqueront la nuit prochaine. 7 II faut que je dise que le Brigadier Schratenbach a grand soin de tout, se conduit en officier prudent et est un tres brave soldat, et aimé de tous les soldats au dela de 1'imagination, aussi combattent ils comme des lions, et c'est a qui prendre le poste le plus avancé, mais quand on manque presque de tout, il n'est pas possible que la plus vive ardeur ne se ralentisse, et que l'on ne cède au plus fort. 709

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NIMH | 1956 | | pagina 749