bijlage y6. Zie pag. 640. ALBEMARLE AAN HEINSIUS (Archief Heinsius 1007) Kamp van Lande 14 Sept. 1705" A mon retour icij j'ay l'honneur de voir la resolution de L. H. P. par ou ils ordonnent a Mr. d'Ouwerkerck d'en communiquer le contenue aux generaux, ce qui a estés fait ce matin. Et par cest ordinaire nous avons renvoyés par escrit nos pensées. Je n'ay point estés present lorsque le project a estés formés que Mons. de Heukelom a portés a la Haye, mais je declare pourtant que si j'avois assistés a cette conference que je me serois precisement confirmés aux sentimens des generaux. Peutestre m'accuserés vous d'estre bien temeraire d'oser dire une telle chose, après que j'ay veu a quel poinct L. El. P. desapprouvent la conduite de leur generaux jusques a dire, qu'on nous doit temoigner leur mecontentement contre nous. De ce que l'on ne pense qu'a etablir des quartiers d'hyver au lieu de songer a faire des actions desclat. Enfin, Monsieur, sen entrer trop dans le detail des expressions dont leur H.P. ce servent envers leur generaux, je croi que si nous estions soupsonnés d'estre malintentionnés et mesme dans les interets de la france on n'auroit pas pu en user autrement. Qui pouroit après cela songer a ce. charger du fardeau du caractère de general dans le service de la Republicque? Je ne croi pas qu'on (en) trouvera beaucoup sur ce pied-la. Je souhaite de toute mon ame que la campagne fut finie et il n'y a pas de raison au monde qui pouroit m'engager a m'exposer plus longtemps a faire le malheureux metier de general. Je suis persuadé que nos generaux ont agis selon la raison de guerre et en gens d'honneur, mais puisque l'on veut simplement du sang de repandu je croi qu'on aura bientost contentement. Au moins je suis d'opinion avec bien des autres qu'il faut sans perte de temps chercher les Ennemis et les attacquer sans autre raisonnement, car nous ne serons au moins chargés de rien. Je suis si penetrés de la manière qu'on nous traitte, que je ne puis pas trouver d'expression asses forte pour vous le marquer. Je vous prie de me croire avec le dernier attachement, 778

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NIMH | 1956 | | pagina 818