vit que peu d'ennemis, ou point du tout comme on m'a dit et un detaschement que l'on fit de 10 esq. et de j batt. sous le General-Maj. Schulemburg n'a fait que piller quelques bagages et prendre prisonniers des traineurs. II est inconcevable et j'aij bien peur du mauvais effet que feront les discours que l'on tient sur ce sujet a l'armée et les lettres que l'on ecrira la-dessus, mais la chose faitte il n'ij a pas de retour. Je ne songe presentement qu'aux mojens de sauver Audenaerde, car de cette place tout depend, si nous la saurons, on reparera tout, mais si nous ne pouvons venir a l'Escaut, adieu Menin et la Flandre Espagnolle. Nous serons éclairci de ce fait en deux ou trois jours. Milord Due est penetré de chagrin, car il voit bien que tout le malheur est au depends de sa reputation. Je suis Monsieur tout a vous. Je vous prie de songer des a present et me marquer votre sentiment com ment vous crojez que l'on pourra faire subsister les regimens espagnols, qui ont esté assignés sur la Flandre Espagnolle, contés qu'ils sont dans les frontières et qu'ainsi il ne les faut pas laisser languir une heure, de peur de revolte et de mauvaise suitte. 783

Tijdschriftenviewer Nederlands Militair Erfgoed

NIMH | 1959 | | pagina 825